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mercredi 22 septembre 2010

Le rachat des bâtiments et des terrains de l’usine SIMMONS à Flaviac

L’essentiel de ma réflexion apportée à la réunion du conseil communautaire du mercredi 8 septembre 2010

Le conseil communautaire du 8 septembre avait à son ordre du jour le rachat des bâtiments et des terrains de l’usine SIMMONS à Flaviac.
Un petit rappel de l’historique m’est apparu indispensable.
Mon intervention a insisté sur ce point pour bien mettre en évidence les responsables de la situation.

CAUVAL qui gère SIMMONS « restructure ses activités de literie. »
Tout le monde sait bien ce que cela veut dire : « délocalisation pour plus de profits financiers. » C’est classique !
Les salariés ? Des pions jetables à merci !
C’est clair : CAUVAL (Simmons) est seul responsable de la situation qui met 90 salariés à la rue.
C’est malheureusement une réponse très fréquente du patronat, réponse humainement inadmissible … mais légalement admise !
Devant l’intransigeance du patronat, le chantage à l’emploi fonctionne à plein !

Il faut sauver des emplois, quoi de plus évident.
Alors on se tourne vers les collectivités territoriales (Etat, Région, Communauté de Communes) qui sont de plus en plus sollicitées.
Mais, cette démarche a des limites, il ne sera pas possible de faire face à tous les mauvais coups de ce genre. D’autres entreprises du bassin risquent de se trouver dans la même situation. Que ferons-nous en tant que Communauté de commune ?
Il est quand même déplorable que nous soyons obligés d’éteindre l’incendie que les patrons d’entreprises allument copieusement et sans honte aucune !

Donc dans le « plan de sauvegarde de l’emploi » proposé, la Communauté de Communes rachète à la société CAUVAL les locaux et les terrains de la SIMMONS.
Ceux-ci seront ensuite mis à disposition, moyennant loyer, à la société ECOVAL-ENVIRONNEMENT filiale de CAUVAL.
Oui ? Il me semble qu’il y a là un paradoxe évident !!
Pourquoi la société CAUVAL n’a-t-elle pas cédé directement SIMMONS à sa filiale ECOVAL ?
En toute logique (la notre, pas celle du capital) ça paraît plus simple !
La réponse à cette question est venue du président : « L’entreprise a besoin de trésorerie pour financer cette nouvelle activité » ce n’est pas plus compliqué !!
Une fois encore, le chantage à l’emploi nous conduit à nous plier aux injonctions des chefs d’entreprises. C’est un désengagement total du privé dans sa fonction première de fournisseur d’emploi.
Alors, dans la situation d’aujourd’hui y-a-t-il d’autre issue pour le maintien de l’emploi ?

Mon soutien au projet d’achat des locaux SIMMONS par la Communauté de Communes est assorti de toutes ces réflexions.
Cette décision exige un suivi sérieux de l’argent public engagé afin que pas un euro ne soit perdu.

Roger ETIENNE

Elu communautaire de Privas

Maintien de l’activité de LEJABY au Teil

Fédération de l’Ardèche du P.C.F.
13 place Victor Hugo 07000 PRIVAS
BP 328
COMMUNIQUE DE PRESSE
Maintien de l’activité de LEJABY au Teil


L’annonce de la fermeture des ateliers de LEJABY dont celui du Teil est un nouvel exemple de délocalisation dont est victime l’Ardèche.
Une fois encore le patronat sacrifie les salariées pour satisfaire ses profits.

François JACQUART conseiller régional et les communistes ardéchois s’élèvent contre ces pratiques.
Ils demandent que l’on travaille au maintien du fonctionnement de l’entreprise dont l’activité est viable avec des résultats excédentaires.
En ce sens ils refusent la délocalisation destructrice pour l’emploi.
Nous partageons la colère des salariées de l’entreprise face à la perte de leur emploi et leur apportons notre soutien sans réserve.
Le groupe LEJABY doit prendre ses responsabilités. Pas de chantage à l’emploi il doit poursuivre le fonctionnement de toutes ses entreprises dont l’unité teilloise qui fait la démonstration de son bon fonctionnement.

De plus, au Conseil régional le groupe Front de gauche a obtenu l’adoption d’un vœu demandant au préfet de réunir une table ronde avec l’ensemble des acteurs concernés (direction, salariés, représentants du personnel, syndicats, Etat, collectivités territoriales, élus-e-s locaux et nationaux).

Pour la Fédération du P.C.F.
François JACQUART