La désindustrialisation se définit selon trois critères complémentaires qui ont chacun une portée et une signification particulière :
1. Le recul de la part de l'industrie dans la valeur ajoutée totale
2. Le recul de la part de l'industrie dans l'emploi total
On comprend d'emblée toute la difficulté à manier des ceux concepts dans le débat public : la part de l'industrie dans l'emploi (critère 2) peut baisser, sans que l'emploi industriel recule, si l'emploi total progresse (cf. figure 1 en annexe). La part de l'industrie dans l'emploi peut baisser, mais non la part de l'industrie dans la richesse créée (critère 1), si les gains de productivité y sont plus rapides que dans les services. Enfin l'employé d'une société de nettoyage occupé dans un atelier industriel se demandera à bon droit s'il travaille dans l'industrie ou dans les services.
3. L'existence d'un déficit commercial industriel structurel
Ce troisième critère signifie que la taille de l'outil industriel est moins importante qu'elle ne pourrait être (avec les emplois correspondants) du fait que l'offre de produits industriels n'est pas adaptée à la demande nationale, en qualité, en variété, ou en prix. Cette situation accentue le phénomène structurel (et naturel) de la désindustrialisation. Il peut être tempéré par une politique macroéconomique visant à une meilleure compétitivité (structurelle et en termes de prix)...suite>>
Communiqué de presse :Transport en Ardèche
Il y a 7 ans
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